J’ai participé à la première heure du débat monté hier soir par le MEDEF dans le cadre de leur programme “Bâtir le leadership Europe.” La question posée pour ce débat était: “L’influence française à Bruxelles: le vrai et le faux” — A quatre mois avant les prochaines élections européenes, quelle est la réalité de l’influence française?
La salle, qui avait autour de 400 places, a débordé de participants. Le débat, animé par le journaliste économique, Arnaud Fleury, avait comme intervenants principaux: Jean Quatremer (Les Coulisses de Bruxelles), Anne Dufermont (Dir Govt et Industry Affairs, Rohm & Haas), Henri Thomé (Bouygues, Dir des Affaires Européennes), Michel Troubetzkoy (EADS), Sonia Plecita-Ridzikova (policy officer, DG des Affaires Economiques et Financières de la CE), Bertrand Deprez (Think Tank, The Centre).
Jean-Dominique Giuliani, Président de la Fondation Robert Schuman, a lancé le débat avec une question : est-ce que la France apporte quelque chose de différent à l’Europe, ou, sont les objectifs de la France et l’Europe en commun? Ceux sont des questions pertinentes, me suis-je dit.
Voici le receuil de quelques autres commentaires/discours d’intérêt.
Troubetzkoy a parlé des 3 grandes périodes pour la France en Europe [en tout cas dans l’ère moderne]: (1) la période avant le marché unique avec “la belle époque de l’influence française…”; (2) l’installation du marché unique où les intérêts de l’Europe et la France ont divergé avec la mauvais résultat de Nice, le vote NON en France en mai 2005 et l’elargissement de la communauté; (3) depuis 2007, avec le renouveau d’une belle expérience, ou la France est passée d’un dispositif défensif à l’offensif.
Quatremer, qui n’a pas voté pour Nicolas Sarkozy bien entendu (car journaliste Libération), a félicité le pragmatisme de la règne européene de Sarkozy–un pragmatisme “dont seuls les Britanniques sont capable normalement.” Tout le succès des 6 mois de la présidence française de l’Europe a été tenu sur les épaules d’un seul homme. Ca veut tout dire!
Avec l’animation rythmé, le forum était bien intéressant. J’ai noté qu’il y avait — a mon sens trop pour un débat — une grande similarité / unanimité par rapport au rôle de Sarkozy dans la présidence européenne. La présidence française a absolument augmenté l’influence de la France — même sur le plan mondial. Mais, si on revoit la définition de leadership, n’est-ce pas un bon leader quelqu’un qui fait grandir le prochain leader? Clairement, la présidence tchèque n’a pas de bonne augure. Bon, sinon, je ne peux qu’être d’accord sur l’impressionnant coup de fouet qu’a joué Sarkozy.
Tout d’abord merci pour ce billet en français. Je suis d’accord avec toi sur cette phrase : n’est-ce pas un bon leader quelqu’un qui fait grandir le prochain leader? Clairement, la présidence tchèque n’a pas était aidée par notre super président dommage.